Selon Anne Craye, la difficulté à déconnecter en télétravail est symbolisée par cette image qui représente 2 mains qui essaient de retenir une horloge dont les chiffres s'échappent.

Vous avez peut-être du mal à déconnecter en télétravail, à tracer une frontière nette entre temps personnel et professionnel. Ou encore vous êtes épuisé.e après une journée de télétravail alors que, théoriquement, vous avez « gagné » votre temps de trajet. Comment expliquer cela?

Notre temps est devenu poreux

Ce n’est finalement pas si surprenant.

A l’époque du téléphone fixe (oui, c’était au siècle dernier…) nos journées de travail avaient un temps et un lieu pour chaque activité. Les temps ont changé.

Notre smartphone nous accompagne toute la journée et rend notre espace-temps poreux

Il est possible par exemple :

  • d’écrire ses mails à la maison,
  • de passer un appel depuis sa voiture (avec un kit mains libres !)
  • de consulter son agenda en marchant vers la salle de réunion
  • de répondre à un SMS pendant sa pause déjeuner.

Le télétravail en a rajouté un couche :

  • ramener tout l’environnement de travail à la maison
  • faire disparaître le temps de trajet et le temps interstitiel
  • faire converger le temps de pause et le temps de déconnexion

Les 5 temps de la journée de travail deviennent 2 temps

Comment faire ?

En télétravail, nous avons la possibilité de « récupérer » du temps pour faire… ce qu’on veut ! A condition de donner des repères à son cerveau.

Pour cela, je vous suggère de distinguer (au moins un peu) les moments et les espaces, de créer des associations, des rituels et des habitudes. Par exemple :

  • Définir un horaire pour chaque chose
  • Couper les notifications de son smartphone pour éviter de zapper en permanence
  • S’habiller pour travailler à la maison comme pour travailler à l’extérieur
  • Utiliser un mug différent pour le café du matin et celui de la pause-café du télétravail
  • Dédier des crayons, des logiciels, une chaise, des couleurs… au télétravail

Personnellement, je me sers de couleurs différentes dans mon agenda pour distinguer les types de temps.
J’ai également constaté que j’ai absolument besoin de me déplacer, de marcher, pour faire émerger mes idées.

A chacun de trouver ce qui lui convient.

Pour aller plus loin : réinventer son businesscoaching

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Remerciement spécial à Frédéric Cluzel qui a été mon manager et m’a fait découvrir la notion de temps interstitiel.

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